Quels travaux envisager dans le cadre de sa prime énergie ?

La prime énergie est une véritable aubaine pour tous les ménages Français, étant donné que tout le monde peut y être éligible, avec une bonification possible, mais sous réserve d’entrer dans certaines conditions de revenus. Ce sont ainsi les ménages dits modestes qui pourront en profiter au maximum : la prime pour eux peut être ainsi multipliée par deux. Pour s’en convaincre davantage, il suffit de savoir que les économies sur ses factures d’énergie peuvent monter jusqu’à un total de deux tiers de réduction. Il y a plusieurs étapes, assez simples à faire, pour en faire la demande. Cela commence néanmoins par, faire le point sur son logement et choisir quels seront les travaux à faire réaliser par un artisan habilité, ceux étant certifiés RGE (reconnu garant de l’environnement). Nous allons voir dans cet article des idées de travaux de rénovation énergétique.

Faire remplacer sa chaudière

Changer sa chaudière, sans faire appel à des aides comme la prime éco énergie, peut se révéler particulièrement coûteux : il y a non seulement le prix du matériel à prévoir, mais aussi celui du coût de la pose. Pour donner un ordre d’idée, une intervention de changement de chaudière peut aller de trois mille euros jusqu’à près de vingt mille euros. Dans le premier cas, c’est pour une chaudière à condensation gaz, tandis que le plus onéreux est pour la pompe à chaleur géothermique. Il existe cependant de divers prix entre ces deux extrêmes, correspondant au type de la chaudière ou de la pompe à chaleur. Sans prime énergie, c’est un coût qui peut facilement être au-dessus des moyens de bien des foyers Français.

Réaliser une isolation de la toiture

Le toit et les combles, aménagés ou non, sont des endroits particulièrement vulnérables à la déperdition de température, notamment en hiver. Il faut retenir un principe simple : l’air chaud a tendance à s’élever, c’est pourquoi lorsque l’on met le chauffage, c’est souvent l’étage le plus haut qui a la température la plus élevée. Une mauvaise isolation du toit va laisser s’échapper une partie de l’air chaud et il faudra donc consommer plus d’énergie pour réchauffer l’ensemble du logement.

Il est possible de procéder à plusieurs techniques d’isolation du toit, voir des combles selon la situation, avec néanmoins des différences de prix et de degré d’isolation. Il s’agit d’abord de déterminer si l’on veut le faire par l’intérieur ou par l’extérieur. Le premier cas est le plus répandu et mieux adapté pour les charpentes en bon état, tandis que le deuxième l’est pour celles qui le sont moins. 

Procéder à une isolation des murs

Une isolation des murs peut, au même titre que celle du toit, se faire par l’intérieur ou par l’extérieur. Il y a cependant un dilemme qui se pose, étant donné la proximité des murs avec les lieux de vie. Lorsque l’on veut faire ses travaux de rénovation énergétique par l’intérieur, l’apparence de la maison n’est pas impactée à l’extérieur : c’est le mieux lorsqu’on est soucieux d’esthétisme. Par contre, le point négatif serait alors une perte plus ou moins importante de la surface de vie.
Tandis qu’à l’inverse, une isolation par l’extérieur ne va rien changer à la surface en mètres carrés dans la maison, mais impacter complètement le visuel de la maison à l’extérieur. Au même titre que l’isolation par le toit, il existe plusieurs techniques et matériaux engagés pour chaque type d’isolation, avec des prix différents à la pose.